travaux personnels
Ni la mort, ni la peur. Autre chose. L’attirance pour un lieu, une lumière ; sa tranquillité. Le prétexte à un échange avec mon père, séduit par cet endroit. Lui et moi cherchons à éviter les clichés, chacun avec ses images. Parler de la vie, de son cycle ; montrer des tombes abandonnées exemptes de tristesse. Ouvrir des fenêtres dans le réel, entr'ouvrir des portes ; laisser parler les silences. Arrivé presque par inadvertance, ce travail m’offre un espace sans but, sans pression, mais pas sans risque. J’y redoute la narration, la démonstration, le goût d’une trop grande dramaturgie. J’y retrouve le goût du noir et blanc et la nécessité d’une certaine abstraction.

Je ne sais pas où mènera ce travail. Il existe pour lui-même et c’est très bien comme ça. J’aime que les sujets me choisissent. Il trouvera son chemin.

Photographies argentiques tirées sur papier baryté par Mikaël Parpet.